vendredi 11 avril 2008

Mélenchon au Tibet


Mélenchon au Tibet


Pour Mélenchon, si le Dalai lama est sympathique, c’est parce que les gens ont lu "Tintin au Tibet"
Aline | 11 avril 2008 | Pékin 2008 Tibet Jean-Luc Melenchon | 2 commentaires | ShareThis

Le sénateur socialiste de l’Essonne n’est pas d’accord pour défendre l’indépendance du Tibet et lance qu’on ne le "fera pas croire à cette imagerie du dalaï lama lévitant dans l’espace comme dans ’Tintin au Tibet’ et Robert Ménard dans le rôle de Tintin".


Il a en outre expliqué, mercredi 9 avril sur Europe 1, ne pas être "d’accord pour dire que le Tibet aurait le droit à une indépendance à l’égard de la Chine" expliquant ne pas "approuver la théocratie". Interrogé sur le dalaï lama, il explique qu’il apparaît "sympathique" parce que les gens ont "lu ’Tintin au Tibet’". Jean-Luc Mélenchon s’en prend ensuite au secrétaire général de Reporters sans frontières Robert Ménard estimant qu’il remplace à lui tout seul la ligue des Droits de l’homme, Amnesty international, les syndicats de journalistes". Et d’ajouter : "On ne me fera pas croire à cette imagerie du dalaï lama lévitant dans l’espace comme dans ’Tintin au Tibet’ et Robert Ménard dans le rôle de Tintin. Tous ces personnages sont politiquement déterminés et poursuivent des buts politiques". Le sénateur a d’ailleurs repris à son compte des accusations de liens entre Robert Ménard et "les milieux néoconservateurs américains". Diantre.

"Les événements du Tibet" ? "Un prétexte"

Sur son blog, Jean-Luc Mélenchon précise son point de vue sur le statut du Tibet expliquant que "le Tibet est chinois depuis le quatorzième siècle". Ainsi, "parler d’invasion en 1959 pour qualifier un évènement à l’intérieur de la révolution chinoise est aberrant", selon lui. Le sénateur conclut donc que "les évènements du Tibet sont un prétexte" qui a pour but de justifier "une agression injustifiée et insultante contre le peuple chinois". Selon lui, "si on voulait s’affronter à Pékin, on le ferait dans le domaine des affaires". Et de prendre alors pour cible l’attitude de Washington : "Lorsqu’un pays, dans la géopolitique mondiale, pose un problème aux Etats-Unis d’Amérique, on provoque toutes sortes d’incidents qui mettent en cause son unité".


Cependant, Jean-Luc Mélenchon se défend de toute sympathie à l’égard de Pékin. "Je ne veux pas participer aux manifestations de soutien pour l’indépendance du Tibet et le boycott, ça ne fait pas de moi l’ami du contraire", explique-t-il. Il demande donc à ses "compatriotes de réfléchir à cette idée que tout cela nous entraîne dans une direction qui n’est pas la bonne".

Mais alors, que fait-on Jean-Luc ? On relit Tintin au pays des soviets ?

Aline

D’après NOUVELOBS.COM

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